Lundi 23 Août
Les Jeux Olympiques après une année Erasmus possèdent une saveur différente. Je vibre aux sons des autres nations que la mienne. Je vois les visages et j'entends les encouragements de tous ceux que j'ai rencontré là-bas. J'imagine Javier à Barcelone, Tom à Stuttgart, Kim à Tokyo, Frederico à Milan, et aussi tous les autres devant leurs télés respectives.
Je retrouve un peu de l'esprit Irlandais lors du 5000m féminin ce soir et du dernier tour de piste de Sonia O'Sullivan, et je m'incline devant la supériorité belge en Tennis féminin que j'ai osé remettre en question.
Je vois ces athlètes de plusieurs années plus jeunes que moi, qui pourraient me faire croire que ma jeunesse a été jusqu'à maintenant totalement infructueuse et qu'il est déjà trop tard pour pouvoir espèrer en faire quelque chose.
Mais combien d'athlètes médaillés et reconnus parmis tous ceux pour qui adolescence rime d'avantage avec compétition, pression et travail qu'avec sorties, amis et épanouissement ?
Ils m'émerveillement, m'impressionnent et me font vibrer en défendant les couleurs de la France, mais je leur laisse leurs milliers d'heures de travail que je n'aurais jamais eu le courage d'effectuer au plein coeur de mon adolescence.
Bravo, merci, et moi je retourne devant ma télé.