Post-Eire
Blog
 photos   loose   musique   sexe   tristesse   télévision   rugby   Ã©criture   geek   fin de vie étudiante   humour   fin d'expatriation   retour d'expatriation   paroles   anniversaire   8 décembre   dos   mal du pays   femmes   #echoes   influence   post-synchro   rupture    exs   monotonie   futur   Paris   célibat   moment de vie   coeur d'expatriation   scolarité   The Darkness   Irak   préparation d'expatriation   brevets logiciels   foot   ÃŽle de la réunion   Médias   interview   stage   amphi   mon blog   romance de vie   enseignant   Freebox   vacances   bonheur   optimisme   couple   politique   nostalgie   séduction   Prague   bush   alcool   passeport   Lyon   St Patrick   travail   calendar   liberté   rapports humains   self control   Le Mouv'   bus   soirée   Erasmus   Dublin   constitution européenne   Blogs Lyonnais   amour   cinéma   parfum   grève   cadeaux   langue anglaise   sida   ambition   personnage   Noël   Matrix   voyage   europe   Madrid   blogosphère   famille   Irlande   Red Box   souvenirs 
<< suivants

Mercredi 10 Mai

categories Tendre malentendu [19h49] Tendre malentendu

/images/robe.pngVirginie ouvre un ?il. Elle met quelques secondes à réaliser qu'il est Dimanche, et que non elle n'ira pas travailler aujourd'hui.

Ses volets ne sont jamais fermés, elle adore être doucement réveillée par la lumière du jour. Il lui suffit de tourner la tête pour s'apercevoir que, comme prévu, le temps est maussade aujourd'hui. Mais ceci ne viendra pas perturber ses plans, non, elle se lève et se prépare un thé bien chaud pour se donner du courage.

Un peu plus d'une heure plus tard, après une douche et une longue hésitation devant sa garde robe afin de trouver la tenue offrant le meilleur rapport météo/jolie/envie, Virginie est dehors. La température est agréable, et elle ne regrette pas d'avoir finalement opté pour cette jolie robe rouge...

Elle arrive enfin au musée. Des semaines qu'elle voulait voir cette exposition temporaire, elle est presque fière d'elle d'avoir pu trouver le temps d'y aller.

Au hasard d'une salle, elle croise un couple, et constate vexée que la fille porte une robe identique à la sienne. Elle regrette d'avoir passé autant de temps pour si peu d'originalité.

Elle observe discrètement le couple avec jalousie. Lui a l'air si attentionné, ils discutent sur les ?uvres, échangent leur point de vue, leur complicité ne fait aucun doute, alors qu'elle, elle est toute seule dans ce musée, sans personne pour l'accompagner. Tout en soupirant face à cette injustice, elle s'éclipse dans la salle suivante, essayant de balayer ces idées noires en se concentrant sur l'exposition.

Elle était en passe de réussir ce transfert lors, soudain, un bras vint glisser le long de sa taille. Elle ne sut pourquoi, mais elle comprit tout de suite ce qu'il se passait. Elle ferma les yeux. Deux mains se posaient maintenant sur ses hanches. La nonchalance de ce contact la fit frissonner de plaisir car il y avait dans ces gestes quelque chose de tendre et de machinal qui ne peut se construire qu'après de longues années de vie commune. Les mains venaient maintenant de se rejoindre sur son ventre lorsqu'elle sentit la chaleur de tout un corps se rapprocher d'elle. Puis vint ce baiser, à vrai dire incomplet, juste un début d'esquisse de baiser sur le sommet de son crâne, à la racine de ses cheveux, mais qui lui parcouru l'échine.

Tout c'était passé très vite, une seconde tout au plus, mais juste au moment de l'accomplissement de ce baiser, le corps derrière elle sursauta. Elle ressentit le relâchement brusque de l'étreinte comme un déchirement.

- "Excusez-moi, je suis désolé", balbutia le jeune homme troublé.

- "Ce n'est rien", lui répondit Virginie, sans doute avec un sourire niais.

Il partit gêné rejoindre la réelle destinatrice de cet acte de tendresse dans la salle d'à coté.

Virginie resta un moment là, sans bouger, ne sachant pas trop quoi faire, et dans l?impossibilité de se concentrer à présent sur ce qu?elle était en train de lire. Elle se dirigea donc vers la sortie, en se sentant si stupide d'être à ce point perturbée par un acte anodin.

En partant elle recroisa le couple. L'homme lui adressa un regard discret et embarrassé. Elle rentra chez elle, se jeta sur le canapé, et sans trop savoir pourquoi, se mit à pleurer.

:: commentaires(13) ::

Vendredi 21 Avril

categories Petites originalités entre amis. [00h45] Petites originalités entre amis.

/images/carte.pngJe suis très sentimental avec certains objets, comme par exemple ce ticket de musée lors du voyage scolaire à Cambridge au lycée, ou ce bracelet orange du village vacances vendéen, ou comme tous les objets de ces trois cartons que je n'ai toujours pas déballés depuis mon emménagement.

Mais parmi ces objets, une grosse enveloppe m'intrigue particulièrement : Mes cartes d'anniversaires. Je ne me suis même jamais posé la question tellement il était naturel que je ne pouvais pas les jeter.

Je ne pouvais pas faire ça à tous ces gens qui ont cherché pendant de longues minutes l'originalité, la phrase qui change de d'habitude, la référence qui fera sourire sans attirer les moqueries de ceux qui signeront après. Ni à ceux qui se promettent tous les ans, en vain, de ne pas lire les mots des autres pour ne pas bloquer l?inspiration.

Mais en y réfléchissant d?avantage, je me suis dit, après tout, pourquoi ne pas jeter ces supplices coincés entre l?obligation par politesse et la contrainte par gentillesse ? Alors, à l?occasion de mon quart de siècle, j?ai tout ressorti :

J'ai rit en remarquant ceux qui écrivent, parfois involontairement, toujours la même phrase d'une année sur l'autre ; j?ai cherché des visages à associer à ces noms qui ne me disent plus rien ; j?ai été ému par ces noms qui sont toujours là depuis toutes ces années ; j'ai souris en revoyant les cartes à fleurs mauves légèrement en relief des grands parents, puis j?ai tout rangé consciencieusement après avoir lu les mots de ceux qui ne pourront plus jamais m?en écrire?

:: commentaires(4) ::

Lundi 17 Avril

categories Au fait ... [19h36] Au fait ...

4 ans hier, et 25 demain.

:: commentaires(3) ::

Dimanche 02 Avril

categories Coton rond. [22h48] Coton rond.

/images/mascara.pngLa plupart des femmes autour de moi ont le plus souvent usé de divers atouts dans leur jeu de séduction, du plus simple au moins économique. Quels que soient ces artifices, de la plus petite nuée de parfum bon marché au plus cher des mascaras volumisateurs, ils sont éphémères, car presque toujours, le même manége, ce morceau de coton qui vient mettre fin à ces amplificateurs d'atouts physiques.

Elle observe alors son reflet soigneusement se transformer en clown triste, le mascara étalé l'espace d'un instant sur les joues où la couche de fond de teint laisse réapparaitre les impuretés d'une peau qui a vécu les guerres de l'acnée juvenile et de la varicelle infantile.

J'ai toujours trouvé ce moment triste et amer, comme un révélateur de fin de soirée manquée puisque en cas de rencontre fortuite, la pause démaquillage est bien souvent oubliée : "Tant pis pour ses oreillers, il n'avait pas qu'à m'inviter boire un verre."

Et pourtant, de tous ces artifices, il y en est un qui me fait plus d'effets que tous les autres, un qui me rassure, me renvoyant aux baisers de bonne nuit de ma mère dans ma plus tendre enfance, ou des premières nuits à attendre fébrilement dans un lit vide qu'une demoiselle morte de trouille ressorte gênée en nuisette de la salle de bain. C'est l'odeur du lait démaquillant.

:: commentaires(8) ::

Jeudi 23 Mars

categories Aiguillage gratuit mais risqué. [18h50] Aiguillage gratuit mais risqué.

/images/des.pngUne vie sûre est-elle forcément une vie monotone ? Doit-on forcément donner à pature au hasard notre destin pour aller de l'avant ?

Lorsque tout tourne rond, tout est limpide, tout est tracé, notre devoir n'est-il pas de briser ces rails pour tenter d'avantage ?

Il semble en effet inconcevable de se contenter de ce qu'on a.

Une vie bien rangée est-elle aussi reposante qu'angoissante ?

:: commentaires(4) ::

Mardi 07 Février

categories Les 2 bâtons du train de ma vie. [19h16] Les 2 bâtons du train de ma vie.

/images/loco.jpgCes derniers mois, je m'aperçois avec surprise que j'en viens à fêter beaucoup de 10ème et de 11ème anniversaires des débuts de mon adolescence. J'ai du mal à réaliser qu'il y a 11 ans, en plein milieu de ma quatrième, je commençais déjà à détester l'allemand que je venais tout juste de commencer, et que je débutais, sans le savoir, une amitié qui allait me construire tout au long de ce tumultueux périple qu'est l'adolescence. 11 ans bordel.

Mais au delà de ces anniversaires nostalgiques, lorsque je prends un peu de recul sur ces dernières années, je prends d'avantage conscience de ce que je savais sans doute déjà, sans avoir pu le mettre en relief : J'ai besoin de traverser la vie des gens.

Lorsqu'au hasard des rencontres, je trouve écho à mes propos ou mes élucubrations, je m'arrête. Je reste plusieurs mois à coté de la personne, m'abreuve avec passion de la richesse d'une vie, j'échange, j'argumente, je paraphrase, j'observe, je cherche ce qu'il y a à trouver au fond de l'écrin.

Puis, sans volonté aucune, je m'éloigne, comme un train qui quitte une gare, inéluctablement, sous la volonté du sifflet du contrôleur à quai. Je note alors consciensement dans un coin de ma personnalité cette rencontre qui, comme toutes les rencontres, me construit.

Mais mon train, me ramène toujours dans ces gares déjà traversées, parfois rapidement, parfois plusieurs années après. Mais c'est toujours avec la même sincérité que je retrouve ceux dont j'ai été éloigné.

Je ne sais pas si je pourrais être un jour rassasié de nouvelles personnalités à découvrir, mais je prends conscience de plus en plus de mon principal ennemi : L'exclusivité. Il n'y a pourtant aucun intérêt à monter dans le train avec moi. Il ne va nul part, et le contrôleur attend rarement les retardataires.

:: commentaires(6) ::

Samedi 21 Janvier

categories No more slots available. [16h54] No more slots available.

/images/tree.pngPourquoi je peux pas sauvegarder ? Pourquoi on peut pas faire "genre on déconnait" quand suite à un choix difficile on s'aperçoit qu'on s'est trompé ?

Tout serait tellement plus simple, on pourrait faire plein de trucs fous et dangereux mais revenir en arrière si ça se passe mal. Tenter plein de choses bizarres, prendre des choix litigieux.

Ou alors il me faudrait plusieurs vies ? Genre, à partir d'un moment précis je me duplique, l'un part à gauche, l'autre part à droite ? Non pas viable, le risque de devenir envieux de son autre doit poser des problèmes psychologiques profond dont les conséquences n'ont jamais été encore étudiées...

En fait, il me faudrait simplement un moyen de tester à chaque fois toutes les possibilités, et d'être sûr de toujours choisir la meilleure...

Le pire c'est que si ça se trouve, j'ai déjà trouvé un moyen de le faire sauf que je me souviens pas des autres branches de l'arbre des possibles !

Et merde.

:: commentaires(7) ::

Mercredi 18 Janvier

categories Mission inavouée accomplie. [00h22] Mission inavouée accomplie.

/images/globe.pngTrois. Ils sont trois durant ces dernières semaines à m'avoir tenu, plus ou moins solennellement, les mêmes propos.

Trois à s'être envolés dans autant de coin du monde et à m'avoir déclaré que s'ils étaient partis vivre l'espace de plusieurs mois (ou plus si affinités) ce brassage social de l'expatriation c'était en grande partie "grâce" à moi.

Je n'aime pas beaucoup ce "grâce", car il sonne faux. Une telle envie ne peut pas naître d'une seule personne, c'est un contexte, un faisceau de circonstances, pas une décision prise suite à une soirée arrosée où un ex-Erasmus irlandais dépressif vous abreuve de sa nostalgie.

Ceci dit, ça me touche, et ça me fait d'autant plus plaisir que je retire peu à peu cette expérience irlandaise de mon discours. Je ne supporte plus le regard des gens lorsque, passées les questions d'usage sur l'expatriation, ils se désinterressent totalement de la suite dès qu'ils comprennent que je suis rentré depuis plus de 18 mois.

Comme si tout avait changé depuis, et que mon expérience perdait de sa fraîcheur dorénavant.

J'ai donc abandonné l'idée de convaincre les gens que vivre une telle expérience leur apportera toujours d'avantage que tout ce qu'ils pourront jamais réaliser en restant coincés entre leurs études, leurs habitudes et leurs après-midis chez Ikea.

Dorénavant, je ne partage mes souvenirs qu'avec ceux qui ont déjà pris la décision ou qui sont revenus. Pour les autres, les trois pré-cités m'ont déjà comblé, je laisse le soin aux "jeunes" ex-expatriés de faire leur travail de lobbying de la vie meilleure et de l'épanouissement personnel.

:: commentaires(10) ::

Mercredi 04 Janvier

categories Ça, c'est fait. [13h58] Ça, c'est fait.

/images/excuse.png
Bon, il semble que la période y soit propice.
On peut difficilement faire autrement de toutes façons.
Ne pas s'y plier pourrait être considéré comme du vice.
N'imaginez pas que j'ai abusé de la boisson,
Etant donné les circontances, je me devais juste de tenter un peu d'originalité.

Autant j'aurai pu me contenter d'une seule phrase.
Nul doute que l'effet aurait cependant été délayé.
Nuancez cependant le sens de ces rimes nazes.
Estimez vous heureux que je n'ai pas choisi ma seconde idée.
Emportez simplement avec vous ces premières lettres avec toute ma sincérité.

:: commentaires(3) ::

Lundi 19 Décembre

categories Votre liberté de voir et d'écouter est en danger. [11h48] Votre liberté de voir et d'écouter est en danger.

/images/criminels.pngSi vous avez entendu parler du DADVSI, que l'on vous a demandé de signer la pétition, mais que tout ceci reste flou à vos yeux.

Et même si la première ligne de ce post reste pour vous du chinois, lisez ceci.

Puis, en votre âme et conscience, signez cette pétition pour défendre les artistes, la musique et le droit d'auteur.

Si vous voulez aller plus loin, agissez.

Si malgré tout cela, vous êtes encore dans le flou, voici une petite comparaison culinaire :

"Vous vous rendez compte, il y a des gens qui copient chez eux dans leur cuisine des recettes de plats qui sont vendus tout prêts par de grands groupes alimentaires.
Il y a des pirates de la cuisine qui font des copies de "boeuf bourguignon" chez eux avec des ingrédients achetés sur les marchés. Ils sont en train de foutre en l'air l'industrie alimentaire française et créent donc du chômage. De plus ils risquent de tomber malades en achetant des produits dont la provenance n'est pas garantie.

Il faut donc interdire les livres de cuisines, la vente des produits alimentaires non-manufacturés, les grand-mères, les cuisinières, les cocottes minutes...

Ne seront alors autorisés que les fours micro-ondes équipés d'un capteur permettant de reconnaître les barquettes munies d'une puce infalsifiable.
Ces puces serviront à authentifier la barquette et limiteront le nombre de fois que l'on peut réchauffer le produit.
Évidemment, seuls les grands groupes alimentaires pourront fabriquer des barquettes à puces.
Falsifier des puces, désactiver le capteur du four micro-onde, divulguer des informations sur le fonctionnement de ces puces sera très sévèrement puni par la loi.
Les consommateurs qui utiliseront ces barquettes pour réchauffer un autre produit seront fouettés en place publique.

Transposer le DADVSI à la cuisine impliquerait donc que :
- soit on mange au resto
- soit on se fait réchauffer une barquette findus dans un four micro-onde."

:: commentaire(1) ::
précédents >>
Valid HTML 4.01!
Valid CSS!
Page générée en 0.087 s s - 21 requêtes SQL (0 s).
Powered by Kitof's PhpBlogLib v0.3.1